Touchant plusieurs individus dans le monde, l’incontinence est un réel souci de santé publique. Elle concerne près de 3 millions de personnes en France. Le remède entrepris pour lutter contre ce fléau varie selon le cas, et les recherches se concentrent sur des méthodes innovantes pour améliorer les traitements existants. Tout dépend des particularités physiologiques, des antécédents chirurgicaux et de la personnalité du sujet.
Comment réagir en cas d’incontinence ?
Lorsqu’un individu rencontre des fuites urinaires ou n’arrive plus à retenir ses urines, il a besoin d’aide. Le sujet doit être pris en main dès la survenue de l’incident. Le premier réflexe à avoir est de se prémunir des mauvaises odeurs, de l’écoulement de l’urine et de toute forme d’ennui. Le recours à un protège-slip ou un système assez spécifique s’avère indispensable. Tout dépend de la gravité de la situation. Après ces gestes, il faut consulter un spécialiste en gynécologie ou en urologie. Le professionnel prescrira des traitements, des médicaments, des exercices et des séances de rééducation. Dans certains cas, il pourrait ordonner une intervention chirurgicale. Les recommandations de l’urologue sont à bien respecter. Trouvez plus d’informations autour de l’Incontinence sur Euro Santé.
Malgré l’incommodité générée par l’incontinence, le patient peut retrouver sa vie normale avec une bonne gestion du problème. Des méthodes innovantes sont continuellement développées pour améliorer la qualité de vie des patients. Comme toute autre pathologie, cette maladie n’est ni un tabou ni une fatalité. Elle peut être soignée. Le sujet doit cependant éviter certains aliments et avoir une bonne hygiène de vie.
Les médicaments et la rééducation périnéale
Comme vous pouvez le voir sur Euro Santé, la prise de médicaments fait partie des moyens les plus recourus pour traiter l’incontinence. Si celle-ci persiste malgré la pratique d’exercices physiques, le médecin traitant peut recommander des formules médicamenteuses. La recherche explore des méthodes innovantes dans le développement de nouveaux médicaments plus efficaces et mieux tolérés. Dans ce cas, il serait judicieux de bien respecter les prescriptions du professionnel. Les soins médicaux sont souvent basés sur des prises d’hormone substitutive, une élimination d’agents pathogènes perturbateurs du fonctionnement vésical ou un traitement d’infection urinaire.
La rééducation périnéale permet également de résoudre le problème d’incontinence. Cela repose sur une musculation du périnée. La prestation est généralement associée à une kinésithérapie. Cette dernière guide l’individu sur les exercices de contraction périnéale à pratiquer. Selon le cas, le spécialiste peut prescrire l’utilisation d’une sonde vaginale. La thérapie vise principalement à muscler davantage le sphincter. Si elle est vouée à l’échec, le praticien doit trouver d’autres solutions pour guérir la maladie.
Avec des prises en charge légères, on peut traiter l’incontinence avec une cure en vitamine E. Cette option permet de réduire les fuites urinaires après l’accouchement ou la ménopause. Le nutriment est consommé sous forme de compléments alimentaires. Il est aussi présent dans de nombreux aliments comme les épinards, les salades vertes, les choux, les asperges, le foie, les œufs, les germes de céréales et le lait entier.
L’intervention chirurgicale pour soigner l’incontinence
Si encore la cure et la prise de médicaments sont inefficaces, le spécialiste peut recommander une intervention chirurgicale. Le développement de méthodes innovantes en chirurgie mini-invasive offre des options moins invasives et plus rapides. Il définit l’opération la plus appropriée au cas du patient. Parmi les options possibles figurent l’installation de bandelettes sous l’urètre et la mise en place d’une prothèse sphinctérienne.